Vous souffrez de grignotage, vous ne supportez plus ce comportement, vous souhaitez arrêter, vous êtes prêt à vous remettre en question en étant objectif et bienveillant avec vous même ?
Voyons ensemble les 3 raisons qui vous pousse à grignoter.
Dans un premier temps, nous comprendre ce qu’est un grignotage. Ensuite, nous feront la différence entre la faim et l’envie. Puis, nous explorerons les 3 besoins qui nous pousse à réaliser cette action. Nous allons donc découvrir les besoins physiologiques, les besoins psychologiques, et les besoins réactionnels. Nous comprendrons afin de mieux agir dans quel besoin vous êtes grâce à des questions basées sur le principe de la PNL. Nous comprendrons également pour quel raison le cerveau nous pousse à agir comme nous le faisons, et également le rôle que nous avons à ce sujet.
Enfin, nous nous initieront à la pratique de remise en question pour sortir de ce cercle vicieux.
Je vous dévoilerai également à la fin de l’article un outil sur 21 jours pour arrêter ces grignotages, sur le long terme, et sans privation.
Je vous souhaite une agréable lecture !
Comment se mettre en action pour stopper ces grignotages ?
Chaque personne est différente, et chez chaque personne, les grignotages peuvent avoir différentes raisons. Nous allons donc se questionner par échelon, avec plusieurs échelles de conscience.

1. Les besoins physiologiques
A. Comprendre ce que sont la faim et les envies
Un grignotage est la prise d’un aliment en petite quantité, sans envie d’aliment spécifique. Il est dû à une envie.
Il est important de bien considérer la notion d’envie, et non de faim.
Une sensation de faim, correspond à un besoin physiologique. C’est à dire à un besoin de votre corps afin qu’il puisse fonctionner normalement.
Une envie, quant à elle, n’est pas un message de la part de votre corps pour lui apporter de l’énergie, mais un message de la part de votre esprit. Il ne s’agit alors, pas d’un besoin physiologique, mais psychologique.
B. Apprendre à différencier les deux
La faim est donc un besoin physiologique, il va s’exprimer de différentes manières selon les individus.
Par exemple, il est possible :
D’avoir des brulures d’estomac
Le ventre qui « gargouille »
D’avoir une impression de ventre creux
Une salivation plus importante
La gorge qui se serre
Vertige ou faiblesse
Et encore d’autres signes.
Cette faim qui arrive progressivement, s’estompe au bout de 20 minutes, et revient progressivement en s’accentuant.
L’envie quant à elle, est un besoin psychologique. Votre corps exprime un mal être qu’il est nécessaire de trouver, afin d’aller mieux.
Les envies se distingues souvent par ces signes là :
Besoin de manger un aliment précis
Besoin immédiat de manger du salé, ou du sucré
Idée obsédante
Dans les cas, qu’ils s’agissent de faim ou d’envie, il est important de comprendre pourquoi ces phénomènes apparaissent. Il n’est pas nécessaire d’avoir faim, ou de vouloir grignoter, sous peine de mettre notre corps en danger. J’inclus dans le danger la notion de santé physique et mentale.
C. Se questionner
Maintenant que les bases sont posées, voyons voir si les envies de grignotages ne correspondent pas simplement à un besoin physiologique.
Première étape, se remettre en question ! Pour se faire, rien de plus simple, demandez vous ce que vous avez mangé précédemment. Aviez vous encore faim après la fin de votre repas ?
Puis, après avoir analysé ces réponses, dans le but d’améliorer nos potentielles erreurs précédentes, nous allons manger ! Peut être qu’une simple collation vous suffira, peut être qu’il vous faudra manger plus en fonction de vos repas précédents. Mais il est clair que vous allez devoir manger. De préférence des produits maisons, en évitant les produits sucrés qui ne vous apporteront rien d’intéressant, si ce n’est que des envies pour plus tard.
Ici, nous visons une satiété. Apporté notamment par les fibres, et les protéines.
Pour apprendre à manger équilibré, j’ai réalisé un article détaillé ici.
Après avoir répondu à ces questions, vous vous apercevez que ce n’est pas un besoin physiologique ? Alors, avancement dans le triangle, et allons voir s’il ne s’agit pas d’un besoin psychologique.
2. Les besoins psychologiques
Nous en avons pris conscience, les envies sont donc souvent dû à un problème psychologique. Manger, n’est donc pas une solution. Pour imager, c’est comme si vous appeliez votre boulanger pour réparer le moteur de votre voiture. Je suis sur qu’il est très compétent, dans son domaine. Chaque signal de votre corps à donc des besoins spécifiques.
Ne pas écouter ses envies, c’est refouler ses émotions, et donc fuir le principal problème. Or, ce même problème reviendra comme un élastique.
Finalement, avoir des envies est une bonne chose. C’est de nous donner l’occasion d’évoluer, apprendre à se connaitre, et devenir une meilleure version de nous même ! Arrêtons de voir les choses négativement, et voyons voir comment les gérer.
Tout comme la sensation de faim, la remise en question est la clé. Les envies peuvent être dus à :
Une émotion désagréable ;
Un bien être, et l’envie de se récompenser ;
Une anxiété ou préoccupation ;
L’envie de se détendre, et de s’accorder un moment pour soi ;
La frustration et la restriction alimentaire ;
Le manque de sommeil, et la fatigue physique ;
De la fatigue mentale;
Du stress ,…
Maintenant, pour vous questionner à ce sujet, repensez au point précédent, avec vous eu une mauvaise journée ? Une contrariété ? Une frustration ? Vous considérez vous comme au régime ?
Bien souvent, les envies sont signes d’un véritable mal être. Pour avancer, il est nécessaire de comprendre quel est le déclic.
D’ailleurs, pour quelles raisons notre esprit réclame des aliments riches, si nous allons mal ?
Eh bien, tout comme le tabac ou d’autres addictions, le cerveau réalise souvent des raccourcis neuronaux. En mangeant certains aliments, ou en réalisant certaines actions, des hormones sont sécrétées (endorphine par exemple), qui nous permet de libérer une petite dose de bonheur momentané.
C’est pourquoi il est plus facile de se diriger vers un aliment pour duper notre bonheur, plutôt que de travailler sur la cause.
D’ailleurs, plus vous vous restreindriez à ne pas grignoter, sans chercher à résoudre le problème qui l’induit, plus vous activerez une bombe à retardement.
Vous savez, c’est comme si pour vous enfant, on vous interdisiez de manger du chocolat. Que vouliez vous à tout prix ? Du chocolat ! Eh bien, votre corps sera pareil. La restriction n’a vraiment rien de bon.
Si vous vous retrouver dans une ou plusieurs de ces situations, bonne nouvelle, avec votre volonté, vous pouvez arrêter sereinement cette action qui va à l’encontre de vos valeurs. Nous verrons comment un peu après.
Si vous ne vous vous voyez pas, alors vous êtes alors dans la dernière catégorie.
3. Les besoins réactionnels
Il est fort probable que si vous êtes à ce stade, vous vous dites que vous réagissez avec vos grignotages, parce que c’est votre nature, que vous avez toujours vécu comme ça, et que ça ne changera donc pas.
Ou alors, lorsque vous étiez enfant, vos parents vous fâchez parce que vous ne finissiez pas votre assiette. Que vous manquiez de nourriture pendant votre enfance. Que votre maman ou papa vous préparez des tartines de pain avec du beurre et des carrés de chocolat quand vous rentriez de l’école.
Mais ça peut également être, après avoir arrêté de fumer, vous avez pris l’habitude de manger des petits bonbons, pour chasser les envies qui reviennent.
Tout ceci, et bien plus encore est dû à notre propre programmation de notre cerveau. Pour être plus précise, lorsque nous vivons une expérience, positive ou négative, nous en tirons des conclusions, et forgeons notre réalité. Plus les expériences se répètent, plus on se convainc qu’elles sont vraies, et plus notre cerveau emmagasine cette certitude.
Pour faire un parallèle, c’est comme les personnes qui se disent malchanceuse ou maladroite.
En effet, s’est arrivé certaines fois de rater son bus, faire tomber sa tartine du mauvais côté, perdre un objet important.. Mais, si je peux vous divulguer un scoop, ces actions arrivent .. comme tous le monde. Sauf, qu’à force de cumuler les expériences négatives, elles ne vont voir que les mauvaises choses de leurs quotidiens. Ainsi, elles vont se convaincre qu’il ne leur arrive que de la malchance tous le temps ! En se focalisant dessus, nous ne voyons pas les choses positives, et nous nous programmons à penser que nous avons la vérité sur nous même.
Je vais faire un deuxième parallèle à l’opposé, je sais, vous pensez certainement que nous nous éloignons du sujet sur les grignotages, mais tout est lié, et j’essai de vous faire comprendre le pouvoir que détient votre esprit.
Donc, pour cette petite histoire, l’inverse de la situation précédente. Vous connaissez certainement de nom l’actrice qui réalise les pubs de parfum Dior ? Charlize Theron ? Elle est reconnue pour être l’une des plus belles femmes du monde. Alors oui, objectivement, elle est très belle. Mais, pourtant, elle à également des défauts ! Qu’est ce qui fait alors que nous l’a voyons comme une femme parfaite ? Simplement parce qu’elle est convaincue d’être la femme la plus désirable au monde. Elle sait qu’elle plait aux hommes, elle sait qu’elle est belle, et le fait de se le dire, fait qu’elle dégage une confiance en elle incroyable, une véritable aura !
Tout ça pour dire, qu’importe ce que nous allons penser de nous même, que ce soit positif ou négatif, ça deviendra forcément vrai pour nous, car nous aurons programmer notre cerveau à ce sujet.
Lorsque nous sommes convaincu d’une chose, que cette action à toujours existé, posez vous ces questions, et répondez y de façon objective :
Avez vous toujours connu cette action ?
Pour quelles raisons pensez vous ça ?
L’inverse de ce que vous pensez n’est il jamais arrivé ?
Il est très rare que nous ayons TOUJOURS connue une seule et même expérience.
Pour notre histoire de grignotage, finalement c’est pareil.
Ces questions permettent d’avoir une base, afin de mieux se comprendre.
4. Passer aux changements
Vous avez réalisé d’où provenez la cause de vos envies de grignoter !
Vous l’avez compris, aucun geste, aucune action n’est définitive. Qu’importe notre âge, nous pouvons nous améliorer, à une seule condition : Le vouloir !
Félicitation ! Vous avez donc réalisé le premier pas à votre évolution. Pour savoir si vous êtes prêt, je vous propose de répondre à ces questions :
Pour quelles raisons souhaitez vous changer ce comportement ?
Que gagnerez vous à arrêter de grignoter ?
Quelles sont vos valeurs morales ?
Avez vous envies que ce grignotage vous définisse ?
Vous sentez vous prêt, prête à ce changement ?
Pour quelle date souhaitez vous avoir atteint cet objectif ?